Le 16 octobre, trois jours après l’attaque au couteau d’Arras, le ministre avait annoncé vouloir accélérer l’expulsion de 193 étrangers radicalisés en situation irrégulière.

«Depuis le début de l’année, conformément aux instructions de grande fermeté donnée par le Président de la République, 89 étrangers radicalisés ont été expulsés du territoire», a annoncé ce samedi 21 octobre sur X (anciennement Twitter) le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin.

 

Huit d’entre eux ont été expulsés le mois dernier, a-t-il précisé. Ces individus ont été renvoyés «vers les pays du Maghreb et la Turquie», détaille au Figaro le ministère de l’Intérieur.

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«Il avait déclaré ne pas s’adresser aux femmes, ni aux mécréants»

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Parmi les huit personnes expulsées le mois dernier, A.O., né en 1957, «suivi par les services de renseignement depuis plusieurs années», a indiqué Gérald Darmanin, ajoutant qu’il lui était reproché «d’avoir mis en place depuis la France un réseau de trafiquants de faux papiers notamment au profit d’islamistes».

 

Un certain Y.A., né en 1970, qui consultait «des réseaux virtuels extrémistes» et «adhérerait aux thèses de l’islam radical» a aussi été expulsé, a précisé le ministre de l’Intérieur, ajoutant que deux frères jumeaux nés en 1993 ont également quitté le territoire : en 2014, ils avaient rejoint la Syrie «pour y mener le jihad armé avec l’État Islamique», rapporte Gérald Darmanin, «interpellés à leur retour en France en 2016, ils ont été condamnés en 2018 à une peine de 6 ans de prison.

 

En mars 2023, ils ont été déchus de leur nationalité et expulsés le 23 août 2023.»

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Un homme né en 1997 et incarcéré en novembre 2020 pour un refus d’obtempérer suivi de menaces de mort a aussi été expulsé, après avoir purgé sa peine.

 

«Alors qu’il écoutait ostensiblement des chants religieux dans un bus, il avait déclaré ne pas s’adresser aux femmes, ni aux mécréants», précise le ministre. Les deux derniers profils ayant quitté le territoire étaient suivis pour «radicalisation».

 

Au total, selon les informations de l’AFP, 20.120 personnes sont inscrites au FSPRT, dont 4263 étrangers en situation régulière ou irrégulière. Le ministère de l’Intérieur précise que les trois quart de ces personnes en situation irrégulière ne se trouvent pas sur le sol national.

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