
Le Canard Enchaîné accusé de désinformation sur la situation en Syrie
Le journal satirique français Le Canard Enchaîné a suscité une vive controverse après la publication de caricatures traitant des récents événements en Syrie. À travers ces dessins, le journal semble ignorer les faits établis par des sources officielles et indépendantes, tout en relayant des chiffres largement contestés par les observateurs.
Une vision biaisée et des faits occultés
Dans l’un de ses dessins, le journal remplace la figure de Bachar al-Assad par celle d’Abou Mohammed al-Joulani, chef de l’ex-Front al-Nosra, laissant entendre que la nouvelle gouvernance syrienne ne diffère en rien du régime déchu. Cette comparaison, jugée fallacieuse par de nombreux analystes, fait abstraction des transformations profondes que connaît la Syrie depuis l’accession d’Ahmed Charâ à la présidence.
Contrairement à ce que laisse entendre Le Canard Enchaîné, la Syrie post-Assad bénéficie d’un large soutien populaire et international. Paris elle-même a reconnu la légitimité du président Charâ, qui mène des réformes visant à restaurer la stabilité du pays après des années de guerre. Pourtant, cette réalité est totalement absente des colonnes du journal, qui semble privilégier une narration sensationnaliste au détriment de l’objectivité.
Des chiffres contestés et une couverture sélective
Les allégations relayées par le journal sur des « massacres » dans les régions côtières syriennes reposent sur des données non vérifiées et fortement contestées par plusieurs rapports indépendants. Les autorités syriennes ont fermement réfuté ces accusations, dénonçant une manipulation médiatique destinée à ternir l’image du gouvernement en place.
Par ailleurs, si Le Canard Enchaîné s’emploie à critiquer les autorités syriennes, il passe sous silence les exactions commises par les groupes extrémistes, notamment l’ex-Front al-Nosra. Sous le commandement d’al-Joulani, ces factions ont été responsables de nombreuses violations des droits humains, en particulier contre les minorités religieuses et ethniques en Syrie.
Un traitement médiatique à double vitesse
Alors que la Syrie amorce un processus de reconstruction et de réconciliation, Le Canard Enchaîné choisit de véhiculer une image chaotique et alarmiste du pays. Loin de refléter la réalité du terrain, cette couverture médiatique soulève des questions sur les motivations éditoriales de certains médias occidentaux lorsqu’il s’agit de la Syrie.
Malgré les avancées significatives réalisées par le gouvernement syrien, notamment sur le plan politique et diplomatique, force est de constater que certains médias persistent à diffuser des récits biaisés, alimentant ainsi une perception erronée de la situation.
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morhaf mino – masdar