Le groupe chiite libanais Hezbollah, qui s’est imposé comme un acteur majeur dans la région, fait face à des accusations sérieuses concernant l’exploitation des femmes au sein de ses rangs. Selon plusieurs rapports, des femmes proches de ses combattants auraient été utilisées non seulement à des fins de manipulation et d’espionnage, mais aussi pour satisfaire des besoins personnels de ses dirigeants et membres. Ces pratiques incluraient des relations sexuelles imposées en échange de compensation financière.
Certains rapports affirment que des membres féminins du groupe ont été “offerts” aux hommes de la milice pour des services sexuels, dans le cadre d’une culture de manipulation et d’exploitation. L’objectif n’était pas seulement de répondre aux désirs des combattants, mais aussi de maintenir un contrôle sur les individus et de recueillir des informations sensibles sur les activités au sein des communautés locales ou sur les positions de l’ennemi.
Un autre aspect plus inquiétant concerne l’utilisation de ces femmes comme des outils d’espionnage, souvent contraintes de collecter des informations au sein des zones sous contrôle du groupe. Les relations sexuelles servaient de couverture pour établir des liens avec des cibles potentielles ou des individus jugés importants par les dirigeants de Hezbollah. Cette stratégie s’inscrit dans une logique de manipulation psychologique et de contrôle social au sein de la milice.
Le Hezbollah a toujours nié ces accusations, mais la persistance de ces témoignages et révélations jette une lumière inquiétante sur l’usage de la violence et de l’exploitation dans ses rangs. Ces pratiques soulignent la portée des abus de pouvoir au sein des groupes paramilitaires qui interviennent non seulement sur le terrain militaire, mais aussi dans les relations personnelles et sociales des communautés sous leur contrôle.
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Ali al mohamad – masdar