Bachar al-Assad n’a presque informé personne de ses plans pour fuir la Syrie alors que son régime s’effondrait, dupant même ses proches collaborateurs, responsables gouvernementaux et membres de sa famille. Selon un rapport de Reuters, Assad a assuré, lors d’une réunion au ministère de la Défense samedi, à une trentaine de chefs militaires et sécuritaires que le soutien militaire russe était en route, appelant les forces terrestres à tenir bon. Cependant, quelques heures avant de s’envoler pour Moscou, il a laissé tout le monde dans l’ignorance de son intention.
Un proche collaborateur a révélé qu’Assad avait informé son directeur de cabinet qu’il rentrerait chez lui après sa journée de travail, mais il s’est en réalité dirigé vers l’aéroport. Dans un autre incident, il a demandé à sa conseillère médiatique, Bouthaina Shaaban, de le rejoindre chez lui pour rédiger un discours. À son arrivée, elle a trouvé la maison vide.
Les entretiens menés par Reuters avec 14 sources bien informées – notamment des assistants proches, des diplomates régionaux et des responsables iraniens – dépeignent un dirigeant désespéré de trouver un soutien extérieur pour sauver son régime avant de recourir à des manœuvres secrètes pour orchestrer son départ de Syrie dans les premières heures de dimanche.
Détails supplémentaires
Bachar al-Assad aurait obtenu l’asile politique à Moscou, où l’agence n’a pas pu le joindre pour commentaire. Les témoignages suggèrent que son évasion a été facilitée grâce à l’aide de la Russie, sans avertir ses alliés ou son entourage immédiat.
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Masdar
