Ouverture du procès des « papys braqueurs » accusés du braquage des bijoux de Kim Kardashian à Paris

Le 28 avril 2025, dix prévenus – surnommés « papys braqueurs » en raison de leur âge avancé – comparaissent devant la cour d’assises de Paris pour le vol à main armée et l’enlèvement de Kim Kardashian, survenu le 3 octobre 2016 lors de la Fashion Week à l’hôtel de Pourtalès dans le VIIIᵉ arrondissement.

Cinq hommes cagoulés et déguisés en policiers ont ligoté la star américaine avec des colliers de serrage plastiques et l’ont menacée d’une arme à feu avant de s’emparer d’environ 9 à 10 millions de dollars de bijoux, dont son célèbre solitaire en diamant de 18,88 carats offert par Kanye West.

Les enquêteurs ont identifié plusieurs suspects grâce aux empreintes génétiques relevées sur le ruban adhésif utilisé pour bâillonner la victime, ce qui a conduit à l’arrestation initiale de dix-sept personnes en janvier 2017 et au renvoi en justice de douze d’entre elles.

Parmi les principaux accusés, Aomar Aït Khedache, alias « Old Omar » (68 ans), se présente comme un simple complice niant toute organisation préalable, tandis que Yunice Abbas (71 ans) a reconnu sa participation tout en affirmant qu’il n’était pas armé et en exprimant publiquement ses remords via un ouvrage paru en 2021 intitulé I Kidnapped Kim Kardashian.

Le procès, qui se déroule jusqu’au 23 mai 2025, devrait entendre la reine de téléréalité en personne le 13 mai.

Plus de 400 journalistes sont accrédités pour couvrir l’audience, soulignant l’ampleur médiatique et l’intérêt international suscités par cette affaire hors normes. À ce jour, seule une chaîne retrouvée par un passant – d’une valeur de 33 180 dollars – a été restituée, le reste des joyaux demeurant introuvable.

Les prévenus sont notamment poursuivis pour vol à main armée, enlèvement, complicité, association de malfaiteurs et détention d’armes prohibées. Les cinq principaux accusés risquent la réclusion criminelle à perpétuité, tandis que les autres sont jugés pour des faits de complicité ou de possession illégale d’armes.

Cette affaire met en lumière la collision entre le monde du luxe et la criminalité organisée, et interroge sur l’efficacité des dispositifs de sécurité pour les personnalités publiques.

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morhaf mino 

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