
Découverte macabre d’une Britannique poignardée à Trémolat (Dordogne)
Mardi soir, le corps sans vie de Karen Carter, une Britannique de 65 ans, a été retrouvé devant son domicile à Trémolat, petite commune de Dordogne.
Victime d’un « attentat d’une extrême violence » selon le parquet de Bergerac, elle portait cinq plaies par arme blanche profondes, signe d’une volonté délibérée de tuer.
Connue pour son implication locale – gestionnaire d’un gîte et d’un café associatif, et joueuse dans l’équipe « Les Reines du Foot » des plus de 50 ans – son meurtre a choqué la communauté.
Son compagnon, dernier à l’avoir vue vivante, avait tenté un secours désespéré avant l’arrivée des secours et a été relâché sans mise en cause après son audition.
Les faits
Dans la soirée du 29 avril 2025, aux alentours de 22 h, M. X, compagnon récent de la victime, a découvert Mme Carter inanimée à proximité de son véhicule stationné devant le gîte qu’elle dirigeait.
Malgré ses gestes de premiers secours et l’intervention rapide des secours, la Britannique a succombé à ses blessures sur place.
Les cinq plaies – au thorax, à la cuisse, au bras et à la jambe – témoignent d’une attaque « sauvage » et préméditée.
Profil de la victime
Installée depuis plusieurs années en Dordogne, Mme Carter, mère de quatre enfants établis en Grande-Bretagne, était une figure appréciée du village de Trémolat.
Elle animait un café solidaire et organisait des soirées caritatives, tout en participant activement à l’équipe locale féminine de football destinée aux plus de cinquante ans, qu’elle avait récemment emmenée en « Soccer Grannies World Cup » en Afrique du Sud.
Enquête en cours
Le procureur de la République à Bergerac a immédiatement ouvert une information judiciaire pour homicide volontaire.
Les gendarmes de la brigade de recherches de Bergerac et leur homologues d’Agen ont sécurisé les lieux et recueilli de nombreux témoignages de voisins.
Aucune hypothèse n’est écartée : vol, règlement de comptes ou mésentente intime. Le compagnon de la victime, seul présent ce soir-là, a été entendu et a depuis été remis en liberté.
L’émotion est forte à Trémolat, village habituellement paisible ; habitants et coéquipières de football ont exprimé leur stupeur et leur peine.
Face à la violence inédite, la municipalité a annoncé le renforcement des éclairages publics et l’augmentation des patrouilles de gendarmerie pour rassurer la population.



