
eanne d’Arc est-elle vraiment morte sur le bûcher à Rouen ? Les théories qui défient l’Histoire
À l’occasion de l’anniversaire de la mort de Jeanne d’Arc, survenue officiellement le 30 mai 1431 à Rouen, plusieurs théories refont surface et remettent en cause la version communément admise par les historiens : celle d’une exécution publique par le feu pour hérésie.
La version officielle : une mort sur le bûcher
Selon les archives historiques, Jeanne d’Arc a été brûlée vive sur la place du Vieux-Marché, à Rouen, en présence de nombreux témoins, parmi eux des soldats anglais, des représentants de l’Église et des habitants. Son corps aurait été réduit en cendres, dispersées ensuite dans la Seine pour éviter toute vénération posthume.
Les théories alternatives : substitution, fuite et impostures
Malgré ces témoignages, certains auteurs et chercheurs remettent en question cette version. Le journaliste Marcel Gay et l’ancien agent des services secrets Roger Senzig avancent dans leur ouvrage L’Affaire Jeanne d’Arc l’hypothèse d’une substitution : une autre femme aurait été exécutée à sa place, tandis que la véritable Jeanne aurait survécu, dissimulée sous une nouvelle identité, celle de Jeanne des Armoises. Ils vont plus loin, suggérant que Jeanne aurait été une fille illégitime issue de sang royal.
D’autres théories, plus marginales encore, affirment que Jeanne aurait été un homme ou qu’elle aurait échappé à la mort par des moyens mystérieux, contribuant à alimenter un mythe toujours vivant.

Les fausses Jeanne : impostures historiques
Dans les années qui suivirent l’exécution, plusieurs femmes prétendirent être Jeanne d’Arc. La plus célèbre d’entre elles, Jeanne des Armoises, réussit à convaincre une partie de la noblesse française, ainsi que la propre mère de Jeanne. Ce genre d’impostures a semé le doute et renforcé les spéculations autour de son sort réel.
Les analyses scientifiques : aucun verdict définitif
Des examens scientifiques ont été menés sur certaines reliques attribuées à Jeanne d’Arc. Toutefois, les résultats sont loin d’être concluants et ne permettent pas de trancher la question de manière définitive. Les chercheurs restent divisés, et l’absence de preuves irréfutables laisse libre cours à toutes les hypothèses.
Si la majorité des historiens demeurent convaincus que Jeanne d’Arc est bel et bien morte sur le bûcher à Rouen, les théories alternatives perdurent. Elles traduisent non seulement une fascination populaire pour la figure de la Pucelle, mais aussi une volonté collective de croire à une fin moins tragique pour cette héroïne nationale.
Sources : informations recueillies à partir de recherches en ligne (France Bleu, Le Figaro, Wikipédia, Herodote.net, Futura-Sciences, etc.).
؟
Morhaf mino – masdar



