Une fête au goût amer … Nos cœurs sont à Gaza

En ce jour de l’Aïd, nos cœurs devraient être emplis de joie, de prière et de retrouvailles. Ce moment sacré est censé réunir les familles autour d’un repas, d’un sourire, d’une étreinte. C’est une parenthèse de paix, une célébration de la foi, du partage et de la solidarité.

Mais cette année, l’Aïd n’a pas le même goût.

Cette année, la fête s’habille de silence, de douleur, et d’inquiétude.

Nos pensées, nos larmes, et nos prières vont vers Gaza, cette terre meurtrie, assiégée, abandonnée.

Comment peut-on chanter la joie de l’Aïd alors que des enfants dorment sous les ruines de leurs maisons ?

Comment savourer une douceur sucrée, quand là-bas, des mères pleurent des fils qui ne reviendront plus ?

Comment se vêtir de neuf alors que les vêtements des survivants sont couverts de poussière, de sang, de chagrin ?

Gaza, aujourd’hui, n’est plus seulement un lieu géographique : c’est le miroir brisé de notre humanité.

Un peuple entier souffre, pris dans une crise humanitaire d’une ampleur effrayante. Ce ne sont plus des affrontements, ce sont des effondrements. Ce n’est plus une guerre, c’est une agonie sous les yeux du monde.

Dans chaque hôpital bombardé, dans chaque regard d’enfant apeuré, dans chaque cri que le monde n’entend pas, c’est l’échec de notre conscience collective qui se manifeste.

En tant que professionnels, mais surtout en tant qu’êtres humains, nous refusons de détourner les yeux.

À travers notre voix, notre engagement, notre compassion, nous portons un message de vérité : Gaza mérite la paix. Gaza mérite la vie. Gaza mérite la justice.

Nous demandons la fin immédiate de toutes les violences.

Nous exigeons l’ouverture d’un accès humanitaire libre et inconditionnel.

Nous appelons à une reconstruction réelle, fondée sur la dignité, la liberté, et la fraternité.

Ce n’est pas un simple appel. C’est une obligation morale.

Aujourd’hui, alors que les rues résonnent d’éclats de rires dans certaines villes du monde, d’autres entendent les échos de missiles et les prières murmurées dans les abris. Nous ne pouvons prétendre à la joie quand une partie de notre communauté souffre autant.

Notre message est simple, mais sincère :

En cette Aïd, nos cœurs battent à Gaza. Nos âmes jeûnent avec elle. Nos prières montent pour elle.

Et que cette voix, aussi modeste soit-elle, trouve écho dans le tumulte, qu’elle rejoigne celles de milliers d’autres, de toutes confessions, qui élèvent un cri commun pour la justice, l’humanité et la paix.

Que l’Aïd prochain ne soit plus un jour de deuil à Gaza, mais un vrai jour de lumière pour tous.

Swad Coiffure et toute son équipe

مقالات ذات صلة

اترك تعليقاً

لن يتم نشر عنوان بريدك الإلكتروني. الحقول الإلزامية مشار إليها بـ *

زر الذهاب إلى الأعلى