
La France élargit ses enquêtes sur le meurtre des journalistes Colvin et Aushlik
des crimes de guerre aux crimes contre l'humanité
Le 22 février 2012, la journaliste américaine Marie Colvin et le photographe français Rémi Ochlik ont été tués dans un bombardement visant un centre de presse dans le quartier Baba Amr à Homs, en Syrie, alors qu’ils couvraient les événements du conflit syrien.
Le 17 décembre 2024, le parquet antiterroriste français a décidé d’élargir l’enquête, soulignant que les faits pourraient constituer des crimes contre l’humanité, notamment si l’attaque était partie d’un plan organisé visant un groupe de civils, dont des journalistes, des militants et des défenseurs des droits de l’homme.
Les investigations antérieures se sont concentrées sur les crimes de guerre, tels que les attaques délibérées contre des vies humaines et les agressions contre des civils. L’élargissement de l’enquête pour inclure des crimes contre l’humanité représente un progrès significatif dans la poursuite des responsables de la mise en danger des journalistes dans les zones de guerre.
De son côté, l’avocate d’Édith Bouvier, la journaliste française blessée dans l’incident, a déclaré que cette avancée représentait une étape importante dans la protection des journalistes travaillant dans les zones de conflit.
Il convient de rappeler qu’Édith Bouvier a été grièvement blessée à la jambe durant l’attaque, avant d’être évacuée au Liban puis en France pour recevoir des soins médicaux.
Les enquêtes sur le meurtre de Colvin et Ochlik ont connu des développements importants ces dernières années, élargissant le champ des investigations pour inclure les crimes contre l’humanité, ce qui démontre l’engagement des autorités françaises à traduire en justice les responsables de l’attaque visant les journalistes dans les zones de conflit.
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Suivi de l’information par le morhaf mino – Masdar