
La France secouée par un crime de haine : un jeune musulman assassiné dans une mosquée
Un crime d’une rare violence a choqué la France le vendredi 26 avril 2025. Aboubakar Cissé, un jeune homme de 22 ans d’origine malienne, a été poignardé à mort dans une mosquée de La Grand-Combe, dans le département du Gard, alors qu’il nettoyait les lieux en préparation de la prière du vendredi.

مقتل مصلٍّ طعناً داخل مسجد في لا غراند كومب
L’agresseur, un homme de 21 ans d’origine bosnienne, a fui la scène du crime avant de se rendre aux autorités italiennes. Les premières investigations révèlent qu’il a agi avec une « obsession meurtrière », et qu’il a filmé une vidéo après l’acte dans laquelle il profère des propos islamophobes, renforçant la thèse d’un mobile religieux ou raciste.

Cette attaque a suscité une vague d’indignation à travers le pays. De nombreuses personnalités politiques et religieuses ont dénoncé une montée alarmante de la haine contre les musulmans en France. À Grand Quevilly, le député-maire Nicolas Rouly a publié un message d’hommage à la victime :
« M. Aboubakar Cissé a été assassiné dans une mosquée, parce qu’il était musulman. Nous lui rendrons hommage à Grand Quevilly, comme nous l’avons fait ces dernières années pour d’autres victimes du fanatisme et de l’extrémisme. La laïcité impose en France le respect de tous, croyants ou non. Nous devons dénoncer la haine de l’islam et ceux qui l’alimentent par des discours racistes. La République honore sans distinction la mémoire de ses victimes. »
Dans ce contexte, un rassemblement républicain a été organisé le samedi 3 mai à 11h30, sur l’esplanade de l’Hôtel de Ville de Grand Quevilly, pour rendre hommage à Aboubakar Cissé et affirmer les valeurs de fraternité et d’égalité.
Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a annoncé qu’il recevra la famille de la victime le lundi 5 mai à Paris, après avoir été critiqué pour sa réaction jugée tardive.

L’auteur présumé du meurtre devrait être extradé vers la France à la mi-mai, où il sera poursuivi pour homicide volontaire avec circonstance aggravante de motivation religieuse.
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rouen – morhaf mino









