Il s’agit bien du corps de la mère de famille, principale suspecte dans le triple infanticide de à Taninges (Haute-Savoie). Au lendemain de la découverte des corps sans vie de trois enfants, le corps d’une femme avait été retrouvé dans « le véhicule utilisé habituellement par la mère des trois enfants », selon les informations du Parisien, confirmées par Boris Duffau, le procureur de la République de Bonneville, dans un communiqué de presse. Ce jeudi, le parquet confirme bien qu’il s’agit de la mère de famille. Mercredi 13 novembre, « les autorités Suisse du canton du Valais ont avisé les autorités judiciaires françaises de la découverte, dans le véhicule utilisé habituellement par la mère des trois enfants, du corps d’une femme », a précisé le procureur, indiquant qu’une autopsie avait été ordonnée pour identifier le corps et s’assurer qu’il s’agit bien de la mère de famille.
Les corps des enfants de cette famille recomposée, deux garçons de 2 et 11 ans, une fille de 13 ans, ont été découverts, mardi à leur domicile à Taninges (Haute-Savoie) par le père de l’un des enfants, qui a donné l’alerte. Dépêchés sur place, les secours n’ont pu que constater les décès, ont précisé les pompiers. Les autopsies des corps des trois enfants, réalisées par l’Institut médico-légal (IML) de Grenoble, ont confirmé les blessures mortelles par arme blanche, a fait savoir le procureur ce mercredi soir. La mère des trois enfants, institutrice dans une école primaire d’un village proche, était décrite comme dépressive. Selon Le Dauphiné libéré, la quadragénaire aurait laissé une lettre, avant de prendre la direction des massifs environnant la commune de montagne de 3 500 habitants, située à environ 50 km à l’est de Genève. Un important dispositif comprenant une soixantaine de gendarmes et un hélicoptère ont été mobilisés pour les recherches, a précisé une source proche de l’enquête.« Plaies par arme blanche »
Une enquête de flagrance pour « homicides volontaires » a été ouverte et confiée aux gendarmes de la brigade de recherches de Bonneville avec l’appui de la section de recherches de Chambéry, a indiqué le procureur de Bonneville, Boris Duffau, dans un communiqué tard mardi. « L’enquête se poursuit afin de déterminer les circonstances exactes de la commission des faits », a ajouté le procureur.