L’essentiel sur la dette publique française au T2 2024

À la fin du deuxième trimestre 2024, la dette publique de la France s’élève à « 3 228,4
milliards d’euros », soit « 112,0 % du PIB », en hausse de « 68,9 milliards d’euros ». Depuis
les années 1970, la France fait face à un « déficit structurel chronique », amplifié par des
crises majeures comme celle des « subprimes en 2008 » et la « pandémie de Covid-19 en
2020 », qui ont nécessité des plans de relance coûteux. Plus récemment, la « lutte contre
l’inflation » et les « mesures de soutien au pouvoir d’achat » ont encore accru l’endettement.

La progression actuelle de la dette est principalement attribuable à l’État (+69,9 milliards
d’euros), en raison de l’émission de « titres de dette à long terme » (+52,2 Md€) et à court
terme (+14,3 Md€), ainsi qu’à une augmentation de la trésorerie publique (+17,1 Md€). Les
administrations de sécurité sociale contribuent également à la hausse (+4,0 Md€), tandis que
les organismes divers d’administration centrale (ODAC), comme « SNCF Réseau », réduisent
leur endettement (-4,7 Md€). Les administrations locales (APUL), quant à elles, stabilisent
leur dette (-0,3 Md€).

Perspectives de l’État

Face à une dette nettement supérieure au seuil de 60 % du PIB fixé par l’Union européenne,
l’État prévoit un « rééquilibrage progressif des finances publiques ». Cela inclut des mesures
visant à limiter les dépenses non essentielles, tout en protégeant les investissements
prioritaires dans la transition énergétique, l’éducation et la défense. À moyen terme, la France
compte également sur une croissance économique soutenue et des réformes structurelles
(retraites, réduction des niches fiscales) pour contenir l’endettement tout en respectant ses
engagements européens.

L’objectif est de garantir la soutenabilité de la dette tout en assurant la stabilité sociale et
économique du pays.

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Aaya Awad AL SULEIMAN

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